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parapente
Introduction

Le principal intérêt du parapente réside dans sa petite taille qui lui permet de prendre part à tous les voyages et à toutes les promenades. Le parapente est le seul aéronef dont le poids réduit lui permet d'être emporté à dos d'homme en montagne sur des sites nécessitant une approche pédestre.

Le matériel

Le parapente permet d'aller fréquenter les même éléments que les deltaplanes ou les planeurs (presque). En fait, la grosse différence entre en parapente et un planeur tient dans l'écart de finesse (8 pour un très bon parapente, 60 pour un très bon planeur).

Les parapentes sont classés en catégories, selon leur degré de performance. Ces catégories ont été définies par les constructeurs et un organisme d'homologation qui est aujourd'hui l'A.F.N.O.R. Chaque constructeur désirant donner un label à ses ailes doit leur faire passer la batterie de tests AFNOR par un laboratoire indépendant (Aerotest).

Les ailes classées dans la catégorie "Standart" sont accessibles aux pilotes dès la sortie d'école. Leur comportement

Les constituants d'un parapente sont :

L'extrados : qui est la partie de tissus située au dessus de l'aile.

L'intrados : est la partie de l'aile que le pilote voit en vol.

Le bord d'attaque : est la partie avant de l'aile. Cette partie est ajourée afin que la pression de l'air en mouvement permette son gonflage, c'est à dire sa mise en forme pour le vol, avant la phase de décollage.

Les suspentes : en kevlar, aramides, dynemea, ou autre matériau exotique, ne s'allongeant pas lors d'une forte traction, relient l'aile à aux élévateurs. Afin de maintenir la forme de l'aile en vol, les suspentes sont réparties en rangées qui sont appelés "A" pour les suspentes situées près du bord d'attaque, les "B" et les "C" viennent ensuite. La rangée de suspentes arrière, qui sert à piloter le parapente est divisée en deux demi rangées, chacune étant reliée à une poignée. quelques parapentes ont plus ou moins de rangées, suivant l'ancienneté de leur technologie ou de leur degré de performance.

Les élévateurs : sont des grandes longes (80cm) formées de tissus très épais et dont le rôle est de regrouper les suspentes en un point haut et éviter ainsi de les fixer directement sur la sellette. Une rangée de suspentes est reliée à un élévateur. On nomme donc les élévateurs comme les rangées de suspentes et on dit les "A", les "B", les "C".

La sellette : qui permet au pilote de voler confortablement. Au début de l'activité, un simple harnais d'escalade faisait l'affaire. Aujourd'hui, les sellettes sont quasiment des fauteuils de relaxation équipés de poches de rangement, d'air bag, de réserve d'eau, de radio, de GPS et j'en passe.

Le pilote : N'a plus qu'à s'installer dans la sellette, prendre les commandes dans les mains et s'envoler...

... Après quelques heures de pente école.

La mécanique de vol

Un parapente est soumis aux mêmes lois que tout autre aéroplane. Sa seule différence avec les autres réside dans son manque de rigidité apparent; le parapente est d'ailleurs qualifié d'aéronef à profil déformable. Pour bénéficier de performances correctes, un parapente doit cependant présenter un profil digne d'une aile d'avion.

La solution actuelle de ce problème est due à un système de suspentage (toutes les cordes fines qui relient l'aile au pilote) réparti sur l'ensemble de l'aile. Chaque suspente à sa propre longueur, ce qui permet de donner la forme désirée au profil.


D'autre part, pour augmenter son efficacité, un profil de parapente ne peux pas se contenter d'être une vulgaire surface de tissus mais doit la encore ressembler à une aile d'avion; c'est à dire être constitué d'un volume le plus aérodynamique possible.

La mesure de la performance

Les performances d'un engin en vol peuvent s'exprimer relativement facilement au travers de quelques chiffres représentatifs. Parmi ces chiffres on notera : La vitesse max, la finesse max, le taux de chute mini. Ces chiffres s'observent sur une courbe que l'on appelle la polaire. C'est cette courbe qui "personnalise" chaque parapente. Elle permet de connaître plusieurs points caractéristiques très intéressants de tout engin volant :

La vitesse mini : en dessous de laquelle se produit le décrochage. Cette vitesse s'obtient en abaissant les commandes. Normalement, un parapente standard, récent et homologué ne décroche pas, en air calme, avec les mains baissées jusque sous la sellette (avec les réglages de longueur de commandes d'origine).

Le taux de chute mini : est la vitesse à laquelle le parapente perd le moins d'altitude par seconde. C'est ce type d'allure que l'on adopte pour rentabiliser un thermique.

La finesse maxi : c'est la vitesse à laquelle le parapente donne le meilleur de lui même en ce qui concerne l'angle de plané.

La vitesse maxi : c'est la vitesse maximum que peut atteindre le parapente. Pour un parapente, cette vitesse correspond au vol normal, commandes hautes. Les ailes possédant un "accélérateur", dispositif modifiant le calage de l'aile, peuvent gratter quelques Km/h supplémentaires. Au dessus de cette vitesse se produit généralement ce que l'on nomme couramment dans l'activité "la fermeture", phénomène qui se produit lorsque le vent attaque l'aile par le dessus.

Les vitesses allant de la vitesse mini à la vitesse max quantifient le domaine de vol de l'aile. Sur les ailes modernes, la finesse max s'obtient souvent à la vitesse maxi.

La finesse d'une aile

La finesse est une caractéristique fondamentale pour tout engin volant. C'est elle qui détermine la distance qu'il est possible de parcourir compte tenu de l'altitude de l'engin volant. Le schéma précédent montre ce qu'est la finesse. C'est la hauteur de "Gaz" perdue pour une distance donnée. Cet indicateur n'est à prendre tel quel que dans une seule configuration : vent nul et sans thermique. Pour d'autres conditions (vent ou thermique), un autre indicateur lui est préféré; il s'agit de la finesse sol, qui prend en compte l'action du vent.